L’agence de communication Kandra, bien implantée en Bourgogne-Franche-Comté, poursuit son expansion avec l’acquisition de l’agence Album à Mâcon, en Saône-et-Loire. Cette stratégie vise à consolider sa présence dans le sud de la Bourgogne et pénétrer le marché lyonnais.
Pour Kandra, c’est une porte qui s’ouvre sur le bassin lyonnais. Spécialisé dans la communication , le web et le marketing digital, ce groupe, dont le siège social est basé à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), vient de renforcer sa force de frappe dans le sud de la Bourgogne en rachetant l’agence Album, installée depuis 35 ans à Mâcon.
Kandra était déjà implanté à Mâcon grâce à sa filiale Henriette, une petite agence composée de deux personnes. « Album nous a intéressés pour sa notoriété sur le bassin de Mâcon et pour sa spécialisation dans les stratégies de marque, qui rejoint le coeur de métier d’Henriette. En réunissant les collaborateurs de ces deux agences, nous allons monter une équipe de 8 à 10 personnes, à l’image de ce que nous avons sur les autres pôles de Chalon-sur-Saône et Dijon », explique Claude Poux, le président du groupe.
Pour rappel, Kandra travaille aujourd’hui avec 36 collaborateurs, répartis dans plusieurs agences. Mister Harry et Twadéo ( Chalon-sur-Saône ) sont spécialisées dans le développement web et l’e-commerce avec une clientèle plutôt industrielle, I-Com (Dijon) est davantage réputée pour sa dominante en marketing digital, tandis que l’agence Publigo (Louhans, Besançon, Lons-le-Saunier), acquise en 2022, a développé une offre généraliste pour répondre aux besoins des TPE et a surtout permis au groupe de se développer en Franche-Comté.
Des coûts attractifs pour les Lyonnais
En rachetant Album, l’objectif de Kandra est donc de continuer son expansion géographique, d’abord en Sud Bourgogne, puis à Lyon. Claude Poux s’intéresse notamment aux start-up mâconnaises, qui bénéficient d’une forte dynamique . « Pour l’instant nous n’avons pas de connexions particulières avec ce secteur, mais nous allons les rencontrer car nous avons désormais une taille suffisante pour les accompagner », lance-t-il. Et surtout, le président ne perd pas de vue ses ambitions dans le Rhône. « Nous avons des coûts inférieurs aux agences lyonnaises grâce au coût du foncier, tout en étant à 35 minutes de nos clients avec la ligne TGV », ajoute le dirigeant.
Dans cette logique, Kandra vise « une acquisition par an voire plus » dans les prochaines années. « Nous avons plusieurs touches », glisse le président du groupe, qui préfère rester discret pour le moment. « Nous souhaitons renforcer notre offre en SEO, en data et en communication sur les réseaux sociaux, donc nous aimerions potentiellement racheter des agences spécialisées, à Lyon ou ailleurs », indique Claude Poux.
Dans le même temps, Kandra est en « recrutement constant », avec cinq ou six postes ouverts actuellement, dans le développement web, la data, le business development et l’e-commerce. Un développement possible grâce à un chiffre d’affaires stabilisé autour de 2,4 millions d’euros en 2023, avec une légère augmentation anticipée en 2024 (autour de 2,6 millions d’euros).
Article Les Echos par Lucile Meunier